Sur fond de campagne d'Italie, Pierre-Aristide Bréal met en scène la préparation de leur exode par des commerçants milanais décidant de fuir les occupants français « qui ne paient pas en or mais en assignats sans valeur » et les frasques du brigadier Le Gouce et du soldat Flicot, hussards indisciplinés qui n'hésitent pas, pour éviter le conseil de guerre, à accuser des civils innocents. Leur capitaine ayant découvert le pot aux roses, ils 'échappent au peloton d'exécution qu'en égard à l'honneur de l'escadron récompensé par Bonaparte pour son comportement exemplaire à la bataille de Lodi